C'est le printemps!
Quand la nature retrouve ses couleurs,
et que tout renaît des cendres.
Les formes reprennent consistance,
Les odeurs se révèlent à nouveau.
L'hiver. Et puis soudain, il est là.
Une explosion de vie, [libérée de la nuit/au grand jour]
Vite, avant que l'été ne brûle ces fragiles fleurs.
Teinté d'une certaine mélancolie.
Ici, un accordéon joue sur une note plaintive
Là, un goût [de sel de neige/salé, de neige]
La senteur des embruns d'hiver [se fait encore sentir/nous parviennent encore] (note: les embruns des tempetes d'hiver se font encore sentir/nous parviennent encore)
Que les yeux s'embrument
Que l'on s'enivre de senteurs.
Vient un moment où l'on doit s'adapter.
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Vive le printemps, cet éphèmere instant entre l'été et l'hiver,
qu'il faudra vivre et non affirmer.
Car il sera trop tard et l'on aura que cesse, cet été,
de [(se) mémorer/se rappeler] le printemps de nos amours frais
et [pleins/remplis] d'entrain, que le soleil aura éteint, comme la
flamme d'une bougie.
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